Dans mon rêve je cours le long d'un tunnel obscur qui, au bout de quelques mètres, mène à une clairière baignée de lumière et de soleil, en face se dresse un magnifique château avec des tourelles et des créneaux, je me sens bien et nullement menacé, je commence à explorer l'édifice en montant des escaliers qui semblent toujours être à l'extérieur.
Je cherche à entrer, mais je ne trouve aucun accès, puis je repère une porte énorme et impressionnante, bravement, je la pousse, j'entre dans un couloir au bout duquel j'aperçois un trône sur lequel siège une femme avec des petits pieds, j'ai peur d'approcher, mais j'avance lentement, je remarque alors un phénomène extraordinaire, cette femme, c'est quelqu'un que je connais depuis longtemps et que j'admire malgré son aspect rébarbatif.
Lorsque je suis près du trône, elle se lève pour venir à ma rencontre, elle me tend la main, et là je ressens une plénitude absolue, elle me guide jusqu'à une immense terrasse de laquelle je peux admirer un merveilleux paysage de campagne, au dessous, je peux voir une maison que je reconnais être la mienne.
De là, partent plusieurs routes sinueuses qui traversent la campagne. Ces routes ont des flaques d'eau, et au bout de certaines, je rencontre des murs que je m'empresse de contourner sans me poser de questions.
Une route, par contre, conduit directement à la maison, elle me reprend la main et me guide dans l'escalier qui mène à l'entrée du château, c'est alors que je me réveille.
Raphaël
François Perrier écrivait: " Où l'on s'aperçoit qu'être comédien, c'est rêver sa vie".
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